Numéros / Issues : Le Divan Familial :



DIVAN48 - PARTAGES ET CONFLUENCES

Sous la direction de Anne Loncan.

L’interdisciplinarité peut-elle accroître les potentialités de la psychanalyse familiale et celles des autres approches thérapeutiques ou éducatives qui la côtoient ?

La psychanalyse familiale se distingue parmi les dispositifs thérapeutiques en s’adressant à la famille considérée dans sa groupalité comme un patient. Elle se préoccupe aussi de l’environnement du sujet hors de sa famille et montre la pertinence de son approche au sein de l’institution, chambre d’écho pour les liens intrafamiliaux lestés de souffrance, voire de violence.

L’interdisciplinarité peut-elle accroître les potentialités de la psychanalyse familiale et celles des autres approches thérapeutiques ou éducatives qui la côtoient ? Ces interrogations conduisent à explorer des pistes nouvelles, notamment en période de pandémie où les modalités de contact sont bouleversées. Et cela impose d’aborder la place des professionnels, des enfants et de leur famille face à des problématiques renouvelées par les avancées de la science et aussi différentes que l’acquisition du savoir ou l’identité de genre..

Avec le soutien du CNL
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Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN47 - L'ART DANS LA FAMILLE, LA FAMILLE DANS LES ARTS

Quelle est la place de l’art dans la structure familiale ?

Et réciproquement pourquoi la famille est-elle une source inépuisable d’inspiration pour les artistes ?

En ces temps difficiles où la culture a du mal à être diffusée, ce numéro du Divan familial dirige ses pas vers le domaine de l’art et son intrication dans la vie familiale. De la poésie à la musique ou à la peinture et au cinéma, les apports artistiques sont nombreux à faire vivre l’art dans nos familles, où leur partage constitue la trame presque invisible de la quotidienneté. Et pour les artistes, la famille est une source inépuisable d’inspiration, particulièrement au théâtre, au cinéma et dans la littérature.

Au cours des siècles, certaines familles plus que d’autres ont contribué à la production d’œuvres artistiques, parfois de manière renouvelée au fil des générations. Y aurait-il des caractères particuliers à leur fonctionnement psychique ?
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Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN46 - LES PERES ET LEURS ENFANTS

La qualité de père trouve ses contours grâce aux émotions, affects, fantasmes et pensées que véhiculent les liens intersubjectifs. Ce numéro a pour objet de faire le point sur ce qui lie les pères et leurs enfants au sein de familles dont le profil s’est remodelé au fil des décennies : quand les lois ont réduit le champ d’intervention du pater familias avec le partage de l’autorité parentale, quand la biologie a pris sa place pour désigner le père biologique, quand les familles recomposées ont mis l’accent sur le père éducateur, le trépied de la paternité (père légitime, père éducateur, père biologique) n’est plus toujours incarné en une seule et même personne. Le lien de filiation s’en trouve-t-il modifié ?

Les thérapies familiales psychanalytiques plus qu’aucun autre abord psychanalytique offrent une place de choix aux pères, une place que ceux-ci semblent occuper avec une conviction croissante.

Introduction de Anne-Marie Guehria et Martine Mercier

Pour définir le père actuel :

Le père, figure du Tiers. Philippe Spoljar

Quelle légitimité pour le père ? Didier Houzel

La reconnaissance du père. Géniteur, père et papa ? Jean-Philippe Pierron

Autour de la naissance :

Jalousie et envie chez l’homme qui devient un père. Romuald Jean-Dit-Pannel, Eliane Krtolitza, Agnès Ségura

Quand le père est oublié. Une évolution dans la prise en charge paternelle en périnatalité. Élisabeth Darchis

Incestes :

Un inceste enchanté. Lucien Chomy

Inceste dans la fratrie : l’acte incestueux des fils pris dans l’incestuel et le meurtriel du père. Laure Razon

Jorge García Badaracco, père des thérapies multifamiliales, et sa filiation :
Présentation. Martin Reca, avec la collaboration d’Alain Lafage

Notes personnelles sur l’apport de Jorge Garcia Badaracco. Norberto Mascaró

Thérapie multifamiliale psychanalytique. Variations sur un thème de Garcia-Badaracco. Andrés Castaño Blanco

Contribution au déploiement de la psychanalyse multifamiliale en France. Nicolas Rabain

Hommage à Jean-Pierre Gonzalès :
L’adolescence : une manière de se défaire tout en se faisant. Jean-Pierre Gonzalès

Voies de recherche :
L’impact des fausses couches précoces sur le devenir père. Agnès Segura, Denis Mellier
Père et fils : la consultation familiale, un lieu pour une rencontre ? Aurélie Maurin Souvignet

Ouvertures :
Le sujet atteint de handicap, la thérapie familiale psychanalytique et l’institution. Marie-Christine Dintrat, Muriel Faverie, Caroline Galliano, Marta Garcia-Lomas, Isabelle Vignes

Notes de lecture :
Anne Loncan, Didier Pilorge, Jean-Louis Sourgen, Carine Maraquin
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Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN45 - PENSER/PANSER LES BLESSURES FAMILIALES

Comment penser les blessures qui touchent l’ensemble de la famille ? Comment réduire les souffrances ?

Que l’un de ses membres soit attaqué et c’est toute la famille qui en pâtit. Les affects douloureux se propagent au sein du groupe familial. L’origine de l’agression peut être interne ou externe sans que l’on puisse systématiser la nature ou l’intensité des facteurs pathogènes car chaque famille réagit sur un mode qui lui est propre.

Chez les familles qui consultent et accèdent à une écoute psychanalytique groupale, il est souvent possible de repérer, dans l’après-coup, des facteurs de fragilité. Penser leur souffrance avec les patients, identifier ses sources, travailler à sa métabolisation psychique sont au cœur des thérapies.

Mais des questions surgissent : la souffrance familiale serait-elle prédictible en raison d’une vulnérabilité intrinsèque ? Peut-on et doit-on tenter de prévoir et prévenir les souffrances familiales ?

LES AUTEURS :

Paola Aburto, Pierre Benghozi, Alexandra Bernard, Anne-Marie Blanchard, Emmanuelle Calandra, Evelyne Cano-Balcerzak, Elisabeth Darchis, Gérard Decherf, Audrey Diaz, Alberto Eiguer, Evelyn Granjon, Ellen Jadeau, Héctor Alberto Krakov, Jean Le Bouille, Anne Loncan, Caroline Mauré, Denis Mellier, Marie Naimi, Marie-Luce Nauleau, Romain Nègre, Pascal Nguyên, Perrine Sablayrolles, Almudena Sanahuja, Frédéric Tordo
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Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN44 - LA MIGRATION, UN DEFI POUR LA FAMILLE

Numéro présenté par Evelyn Granjon et Alberto Konicheckis

La migration comme phénomène social s’amplifie. Plus souvent qu’autrefois, elle se produit en famille. Elle met alors la famille au défi de faire face collectivement aux traumatismes qui l’atteignent. Les mécanismes de défense familiaux sont fortement sollicités et doivent se renforcer. Va-t-on tabler sur un retour dans le pays d’origine une fois acquises et stabilisées de meilleures conditions d’existence ? Va-t-on au contraire parier sur une obligation d’intégration corollaire d’une absence de retour ? Les mythes qui se mobilisent ou se forment s’appuient
sur la nature des liens aux générations antérieures. Ils interviennent de manière majeure dans les choix qui, parfois, divisent les familles au lieu de les unir.

Comment les thérapeutes familiaux peuvent-ils contribuer à la restauration de ces groupes familiaux blessés ? À leur engagement psychanalytique doit-on superposer une « spécialisation » face aux familles migrantes ? Un thème au coeur de l’actualité.
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Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN43 - TYRANNIE DE LA NORME ?

Numéro présenté par Françoise Aubertel

Moyenne statistique, modèle idéal dont il ne faut s’éloigner sous peine d’anormalité, la norme peut aussi s’entendre comme génératrice de règles de pensée et de comportement.

Demandant une sujétion à ce qu’elle édicte, n’est-elle pas implicitement vouée à exercer une tyrannie ?
Ce numéro interroge le sens de la norme en psychanalyse familiale. Quel rôle la famille jouet-t-elle dans la création et la transmission de ses propres normes, proches du surmoi familial,de l’idéologie familiale, des mythes familiaux ? Intervient-elle dans la transmission des normes
contextuelles et sociales ? Si l’excès qualitatif ou quantitatif des normes conduit à la tyrannie,leur disparition ou leur renouvellement peut aussi se profiler… avec des effets pathogènes.

Des questions similaires se posent au sein des institutions de soin, des groupes de formation.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN42 - LA CONTAGION PSYCHIQUE EN FAMILLE

Sous la direction de Françoise Mével

Dans les consultations comme dans les thérapies familiales, les pensées paraissent parfois marquées par l’unité, l'adhésion explicite ou tacite de tous les membres. Depuis Freud et son analyse de la psychologie des masses, la connaissance psychanalytique sur ce que l’on désigne
comme contagion psychique s’est étendue.

Différentes formules identificatoires, processus d’interfantasmatisation, fonction du porteparole,
modalités de transmission entre les générations, mécanismes de défense groupaux… touchent à cette question.

La contagion psychique peut se jouer lors de la cure à travers l’impalpable tissu des échanges infraverbaux. Elle témoigne parfois d’une telle force de cohésion groupale qu’elle déconcerte le clinicien et interroge la manière dont elle affecte le contre-transfert.

Mais en amont, quelle est sa source ? Comment penser à ses effets structurants dans l’économie familiale, l’accrochage aux mythes ? Quel est son rôle dans le sentiment d’appartenance et l’affermissement du soi familial ?
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN41 - AUTOMNE 2018 - DESTINS DU COUPLE DANS LA FAMILLE

Sous la direction d’Élisabeth Darchis

Le xxe siècle a consacré le mariage d’amour et renié le mariage de raison, parallèlement à
l’émancipation de la femme et à son accession au monde du travail. Depuis un demi-siècle, les
unions se font et se défont de plus en plus fréquemment.

L’expression d’un pouvoir féminin croissant pourrait avoir modifié les cartes du jeu subtil auquel
se livrent les couples. Le romantisme occupe une place revendiquée sur le devant de la scène,
parfois au détriment de la rationalité. Lorsque l’activité fantasmatique conjugalement partagée
s’engourdit, l’ambivalence des affects se révèle dans le lien et les alliances inconscientes qui sont
à l’origine du couple peuvent se relâcher, voire se défaire.

La place et les fonctions du couple dans la famille ont évolué et le lien intersubjectif qui le définit
paraît plus vulnérable. Le couple reste le seul axe intrafamilial où la vie sexuelle est admise.
Cette loi demeure intangible et structurante, favorisant la reconnaissance et la transmission
de la Loi, ainsi que la circulation de contenus psychiques conscients et inconscients entre les
générations. Quels rôles ont les familles d’origine dans l’évolution continue qui se joue ?
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN40 - PRINTEMPS 2018 - FORMATION (S)

Sous la direction de Alberto Eiguer et de Anne Loncan

Interroger les modes de formation à la thérapie familiale psychanalytique, enrichir la réflexion et les pratiques. Ce numéro examine la question de la formation en Thérapie Familiale Psychanalytique sous des angles …
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN39 - Automne 2017 - LES FANTOMES DU FUTUR Idéaux, prophéties et oracles

Sous la direction d'Alberto Eiguer et d'Anne Loncan

Espérance, anticipation du plaisir, désir… ce sont les « fantômes du futur » de la famille où les idéaux et croyances ont la part belle

Toute famille vit des liens intersubjectifs qui se tissent entre ses membres, et qui alimentent la cohésion et la vie psychique familiale. Ces liens inconscients sont porteurs de fantasmes, de mythes familiaux qui véhiculent les héritages du passé, soutiennent les enjeux du présent et envisagent l’avenir dans une conjugaison fluide des temps. Car la famille doit inventer et créer pour se trouver et perdurer. Espérance, anticipation du plaisir, désir… ce sont les « fantômes du futur » où les idéaux et croyances ont la part belle. Ils offrent une aide pour accepter et supporter et les souffrances, voire les transformer en dégageant imaginairement des horizons limpides. Leur création relèverait-t-elle d’un hypothétique « idéal du soi familial »? Ouverture ou enfermement, comment chaque famille peut faire fructifier les voeux reçus et les utiliser pour en faire des atouts ?
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN38 - PRINTEMPS 2017 - CULTURE, CULTURES

Sous la direction de Françoise Mevel
Le fonctionnement psychique familial de couple et de famille opère à travers les liens
intersubjectifs qui se déploient dans un espace psychique partagé ancré dans les générations
précédentes. De nouvelles recherches en psychanalyse familiale portent sur la création,
le maintien et le destin de la culture familiale qui s’en dégage, tributaire elle-même de la
culture qui l’environne : la perméabilité, la fonction d’écran et de filtre de l’enveloppe familiale
conditionnent les échanges dynamiques avec l’environnement culturel. Le tout compose
une mentalité de groupe fondée sur une éthique, des idéaux et des mythes partagés. Ces
formations psychiques, nourries de fantasmes et de rêves, contribuent à édifier en chacun un
sentiment d’appartenance, un socle identitaire. Quels sont les mécanismes qui génèrent la
peur de l’autre et de sa différence ? Et en quoi les échanges interculturels peuvent-ils aussi
représenter des occasions de mieux se connaître, voire de se développer ?
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN37 - Automne 2016 - LA FAMILLE SAISIE PAR SON HISTOIRE

Toute famille a son histoire, toute famille a ses blessures, prêtes à se rouvrir à l’occasion de nouveaux traumatismes, quelles qu’en soient les sources et la nature.
La vie familiale contemporaine, qui introduit une accélération du temps et un accroissement des changements, démultiplie les occasions d’information, de rencontres, de réjouissance, mais aussi elle éprouve de la souffrance et craint de perdre sa raison d’être. La réciprocité inscrite dans les liens engagés transforme en permanence le profil des familles. Chaque sujet individué est nécessairement empreint de l’histoire qui rassemble ses membres.
Le clinicien, sensibilisé aux apports tant individuels que groupaux, est pris dans des alliances, surpris par des formations collectives et attentif aux récits et représentations issus de l’ancestral. Comment aider la famille à se saisir de son histoire d’une manière créative ?

Introduction
Maryvonne Barraband
La mémoire familiale
À la recherche du temps perdu en thérapie familiale. Chantal Diamante
Les conditions de la mise en récit en thérapie familiale psychanalytique. Evelyne Grange-Ségéral
Famille et narration : une poétique de la relation ? Jean-Philippe Pierron

Singularité de la clinique et nouvelles perspectives
Mémoire et oubli dans l’institution : pertinence du travail de supervision. Luciana Bianchera, Giorgio Cavicchioli, Fiorenza Milano

Meurtres et transmissions de la faute dans les mythes grecs. L’hypothèse du Coryphée interne. Mireille Brémond, Georges Condault
Accompagner des familles en exil. Le risque du culturel dans la relation mère-fille.
Mélanie Maurin

Processus identitaire adolescent quand la migration familiale s’en mêle. Camille Curbilié,
Lucien Hounkpatin
Hatufim, histoire des prisonniers de guerre et de leur famille. H. Popper (dir.)

Concepts pour un travail de formation
Former un thérapeute psychanalytique de famille ou de groupe. Roland Sefcick

Ouvertures et débats
Narcissisme de couple et espace intermédiaire à l’épreuve de la psychose juvénile.
Khalid Boudarse
L’expatriation : une approche transgénérationnelle ? Philippe Drweski

Notes de lecture
Elisabeth Darchis et Laurence Knéra

Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN36 - Printemps 2016 - L'INTERSUBJECTIVITE, SOURCE DE LA SUBJECTIVATION

Pour se construire en tant que sujet, l’individu a besoin des autres. Le mythe de la psyché autarcique a vécu. Au-delà de la séparation-individuation, au delà du moi, la psychanalyse a redécouvert les vertus de l’autre et l’obligation de s’y allier : les débats se sont réorientés autour de l’intersubjectivité. Freud s’était montré curieux des effets de transmission générationnelle ; il s’est aussi penché sur les identifications édifiées à la faveur du groupe. Il est clair que ces deux directions principales de transmission (dans la continuité ou par la contiguïté) mettent en jeu des processus intersubjectifs, qu’elles s’appuient sur la parenté ou sur l’alliance.

De nombreuses réflexions théoriques et cliniques ont salué l’entrée de l’intersubjectivité dans la psychanalyse. La pratique de la psychanalyse familiale montre que les processus intersubjectifs visent à forger le sujet, à œuvrer à sa subjectivation.

Ce numéro du Divan familial est consacré aux apports théoriques et cliniques qui témoignent de ce regain d’intérêt pour l’intersubjectivité.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN35 - Automne 2015 - FAMILLES DESORIENTEES

Bien souvent, les familles que nous recevons sont désorientées, angoissées, oublieuses de leur histoire et de leurs héritages, agrippées à leur quotidien. Selon leur trajectoire, elles peuvent se replier dans une auto-idéalisation, frôler l’incestuel ou s’y engager. Les modèles identificatoires, les mythes, idéaux et lois, que reconnaît et investit la famille en s’étayant sur la culture et la société, contribuent à édifier son identité. La disjonction entre les idéaux hérités et ceux de la famille signe la solution de continuité générationnelle et fait vaciller l’autorité.
Les fonctions des parents et des enfants décroissent en intensité et en distinction, aliénant les capacités groupales de contenance, transformation, protection, ainsi que la dynamique des liens, qui deviennent fragiles, aléatoires et arbitraires. En outre, la méconnaissance des idéaux contemporains peut engendrer des dissonances préjudiciables au sein de la famille. La démultiplication des formes familiales non traditionnelles portent des germes de désorientation, de dérive vers des impasses narcissiques. Les institutions censées remédier à la « crise de l’autorité » offrent-elles à l’ensemble familial l’écoute attentive que méritent ses problématiques singulières ? Pour les Thérapies Familiales Psychanalytiques, ce qui importe est de poursuivre l’exploration psychanalytique de l’inédit familial, à la recherche d’avancées théoriques et thérapeutiques.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN34 - Printemps 2015> - LE CORPS FAMILIAL

Corps, couple, famille : trois concepts polysémiques qui désignent à la fois des entités biologiques, des réalités anthropologiques et des processus psychiques, tous impliqués dans une dynamique évolutive. La métaphore du corps familial évoque l’appareillage des liens internes à la famille, l’idée d’enveloppes qui délimitent sa forme, assurent la stabilité de son identité et définissent une image de la famille pour ses membres et pour le monde. S’y superpose en partie la métaphore de « l’arbre familial » qui figure les liens générationnels et suggère qu’ils sont illimités.
Dans la thérapie de couple ou de famille, en deçà des échanges verbaux, l’attention de l’analyste porte aussi sur les manifestations corporelles, les signaux qu’elles lancent ou les messages qu’elles délivrent. Confusion, intrusion, démembrement peuvent affecter le quotidien. Comment aider le couple ou la famille lorsque ces processus pathologiques atteignent leur corps psychique ?
Comment y parvenir dans les cas de maladies somatiques ou psychosomatiques, d’altérations volontaires du corps, de handicap physique qui bouleversent la vie psychique familiale ?
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN33 - Automne 2014 - L ENIGME DU SEXUEL DANS LES FAMILLES ET LES INSTITUTIONS

La sexualité est à l’origine de la vie. Elle est au fondement de la construction du sujet, de la conjugalité et de la parentalité. Elle est aussi présente dans les institutions de soin, écoles, foyers, associations, bien que de manière singulière. Véritable adversité des familles contemporaines, l’hyper-sexualisation implique une attaque préoccupante des liens, conduisant à la déliaison du processus de pensée et à une surcharge d’excitation, voire même à la pervertisation. Cela se développe sur un terreau de vide, d’irreprésentable, d’étrangeté, de méconnaissance de l’autre.
Pour aborder ces difficultés, les auteurs de ce numéro interrogent la différence entre sexualité infantile et sexualité adulte indispensable pour construire des liens tendres au sein de la famille et délimiter la place de chacun. Parallèlement, le socius est interpellé par la prolifération du recours à l’image hyper-érotisée des corps – y compris celui de l’enfant –, pouvant faire effraction par la publicité et par la pornographie.
La théorie psychanalytique familiale permet de mieux comprendre ces phénomènes et les traiter.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN32 - Printemps 2014 - CROYANCES

Religions, convictions politiques, mythes, idéaux et idéologies… Les croyances recouvrent de nombreux contenus psychiques fortement investis et suscitent des passions. Elles ont cours tant dans le couple et dans la famille que dans la société. Croire, c’est adhérer à ce que l’on tient pour véritable, fonder et engager son identité. Pour reprendre les mots de J.-B. Pontalis, « On imagine mal une culture de non-croyance absolue, il n’y a que les morts pour ne croire à rien. » Qu’en est-il de la cure ? En concordance ou discordance avec leur environnement culturel, patients et thérapeutes importent divers aspects de leurs croyances dans le cadre des thérapies où ils s’impliquent. Du côté du thérapeute, ses engagements professionnels témoignent d’expériences et de connaissances qui trouvent leurs racines dans ses propres croyances et ont continué à les forger. Du côté du groupe des patients, les croyances s’organisent selon des axes différents. Elles mettent en jeu les processus de transmission et font appel à la créativité individuelle et groupale (idéaux, mythes, illusion…). Entre les thérapeutes et les familles, ce sont tous les mouvements transférentiels et contre-transférentiels qui sont infiltrés par la croyance : la confiance y a sa place, la défiance aussi, de toutes parts.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN31 - Automne 2013 - LA HAINE, UNE PASSION FAMILIALE

Affect puissant, la haine marque une hostilité majeure envers une ou des personnes, situations, choses : voeux, intentions ou actes, visant à la mort ou à l'annihilation de son objet. Si elle se manifeste souvent par de l'agressivité ou de la violence, elle a une origine et une fonction propres. La haine est-elle d'emblée liée à l'amour ? Est-elle issue d'un héritage transgénérationnel ? Quels rapports entretient-elle avec l'emprise et l'envie ? Les affects de haine sont ils du même ordre dans le couple, dans la filiation ou dans le fraternel ? Les familles "haineuses" reçues en thérapie exposent leurs thérapeutes à des transferts particulièrement pénibles, suscitant un contre transfert parfois insupportable.
Autant de facettes traitées dans ce numéro du Divan familial.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN30 - Printemps 2013 - MUTATIONS CLINIQUES - RENOUVELLEMENT TECHNIQUE

La psychanalyse du couple et de la famille est confrontée aujourd’hui à de nouveaux défis : complexité croissante de l’écoute en séance, psychopathologies sévères, configurations familiales nouvelles qui mettent à l’épreuve l’endurance psychique du praticien.
Par ailleurs, de nouvelles explorations théoriques s'offrent au thérapeute autour des concepts de subjectivité, intersubjectivité, topologie psychique familiale… Ces changements vers des concepts inédits conduisent à la révision des notions plus classiques. Les concepts de pulsion, narcissisme familial, identité, sujet, surmoi, reconnaissance mutuelle, attachement, alliance inconsciente sont à repenser. Comment faire face à tous ces défis ?
Disposant de ses propres ressources internes et des catégories subjectives et conceptuelles qu’il a intégrées, l’analyste reconnaît à son vécu une fonction primordiale. Grâce à son potentiel de liberté et de créativité, il peut proposer des cadres non conventionnels qui ne sont pas pour autant transgressifs : le psychodrame familial, la co-thérapie, diverses médiations.

Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN28 - Printemps 2012 - CINEMA ET FAMILLE

Nés à la même époque au XIXe siècle, cinéma et psychanalyse ont grandi ensemble et ont l’un et l’autre largement contribué à modifier le paysage socio-culturel. Loisir familial par excellence, le cinéma et les représentations qu’il véhicule ont pris place dans l’univers psychique partagé en famille, en même temps que les grands thèmes familiaux se sont déployés sur les écrans. L’intérêt réciproque que se portent le cinéma et la psychanalyse nous conduit à les associer dans une démarche de psychanalyse familiale appliquée. Inconscient familial et culture, malaise dans la filiation, nouvelles scènes de la vie familiale, le couple dans la famille : voici quelques sujets susceptibles d’intéresser les lecteurs, car l’attention du psychanalyste familial balaie un spectre allant de l’inconscient du sujet singulier aux espaces psychiques partagés en famille, incluant les rapports aux racines, à la culture vécue et à son devenir
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN27 - Automne 2011 - REUNIR POUR SEPARER : LE LIEN FAMILIAL A L ADOLESCENCE

Passage symbolique, l’adolescence est un moment souvent difficile, propice aux explosions symptomatiques tant individuelles que familiales.
Elle met à l’épreuve le lien familial, qui se trouve assailli par les surgissements pulsionnels. Dans le même temps s’opèrent des mouvements inconscients qui vont ébranler les alliances organisant le lien. Ce que l’adolescent met en scène de ses propres difficultés convoque les conflits et traumatismes au niveau des liens tout en leur imprimant un caractère d’excitation, d’urgence et de violence.
Les modifications des fondements et du fonctionnement des familles, liées aussi à l’évolution de la société, conduisent les cliniciens à rencontrer des manifestations nouvelles particulièrement bruyantes à l’adolescence, des symptômes violents, voire déshumanisants, qui souvent laissent parents et professionnels démunis.
C’est en réunissant d’abord les membres de la famille que l’on pourra s’orienter vers une réorganisation progressive des liens, vers une refonte des alliances et un redéploiement des espaces psychiques dans le sens de l’individuation. Autrement dit vers une séparation qui ne soit pas une rupture.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN26 - Printemps 2011 - LES ANIMAUX FAMILIERS

De tout temps, l’animal et l’humain se sont liés dans un compagnonnage autour d’activités de travail et de survie, mais aussi dans des rencontres émotionnelles et affectives dont témoigne l’accroissement du nombre d’animaux familiers auprès d’humains vivant seuls, voire en errance, aussi bien que dans les familles.
Quels destins pour l’animal familier dans l’imaginaire sociétal et en thérapie familiale psychanalytique ? À l’heure où les recherches sur l’humain s’effectuent de plus en plus en regard du fonctionnement animal, quels statuts, historique, anthropologique, voire scientifique, pour le chien, le chat, le cochon d’Inde de la famille ? Comment le thérapeute familial peut-il interroger la place de l’animal familier dans l’intersubjectivité des familles et des couples reçus en thérapie ?
Ce numéro propose des réponses et ouvre des voies de réflexion.


Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN25 - Automne 2010 - FAMILLES A CORPS ET A CRIS

La place du corporel dans la famille est omniprésente, tellement évidente que nous avons tendance à l'oublier. Il est pourtant au rendez-vous de ce qui unit la famille originellement. De cet archaïque émergent des messages sensoriels et sensuels, des gestes et des regards, des bruits et des fureurs, qui configurent un langage d’avant le langage. Mais le corps réclame aussi la désignation d’une place pour le sujet singulier.
L’annonce d’un handicap, d’un cancer ou d’une maladie génétique met la famille devant l’inacceptable, la menant à un travail de deuil difficile. Pourquoi certaines familles sont-elles aveugles à l'évidence que l’un des leurs est en souffrance ? Comment expliquer les résistances devant les problématiques d’anorexie, de boulimie et d’obésité, quand la famille minimise la gravité de la situation ?
Ce numéro interroge la place du corps souffrant dans la famille et l’énigme du corporel et de a dysfonction.


Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN24 - Printemps 2010 - LE SPECTRE DE LA VIOLENCE

Au sein de la famille comme dans le reste de la société, la violence passe par des actes visibles : gestes brutaux, agressions, maltraitance physique. Mais la violence peut aussi se révéler insidieuse, et
- prendre des formes masquées : insinuations, instru-mentalisation, asservissement, manifestations érotiques déplacées, incestualité qui entame l’indépendance du sujet et sa capacité à rêver,
- utiliser des voies indirectes cherchant à discréditer des proches : médisances, fausses allégations, appels et lettres anonymes.
Ces agressions sont source de perplexité chez ceux qui les découvrent et elles semblent provoquer des blessures particulièrement douloureuses. Le sujet se sent trahi. La fiabilité d’autrui est questionnée. L’édifice identitaire chancelle. Les pactes qui donnent corps au groupe sont rompus.
Quels sont les ressorts psychopathologiques en cause dans ces situations où le spectre de la violence plane sur la famille et comment les traiter ?


Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN23 - Automne 2009 - NOUS SOMMES TANT MALMENES !

Sous la direction de Anne Loncan
Rudoiements, brutalité, agressivité… la famille est parfois le théâtre d’une grande violence, témoin de la destructivité qu’elle recèle. Cette violence passe par des actes, des manipulations, des paroles qui produisent des atteintes physiques et psychiques. Si les formes de la violence sont variables, ses effets conscients et inconscients sont inéluctables, tant chez les auteurs que chez les victimes. Le dénigrement des valeurs par les uns induit chez les autres un vacillement des assises narcissiques. La famille risque d’en perdre son âme : la confiance et le respect s’estompent, les principes moraux s’altèrent et les représentations qu’ont les uns des autres sont endommagées.
Quels sont les ressorts psychopathologiques en cause dans les situations de violence familiale ? Comment le thérapeute familial peut-il venir en aide aux personnes, enfants et parents, hommes et femmes, qui ont établi des liens infiltrés de violence et s’y trouvent pris ?
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN21 - Automne2008 - LA FAMILLE AUX PRISES AVEC L ADOLESCENCE

Sous la direction de Evelyn Granjon et Alberto Konicheckis
Comment, dans les tout premiers moments de la vie, se tissent les liens de filiation et s'instaure la parenté ? Quel est le rôle des premières expériences sensorielles ? Comment les événements psychiques ayant affecté les générations antérieures peuvent-ils prendre place dans le vécu personnel et se manifester ?
L'étude des liens entre père, mère et nourrisson a marqué un tournant dans la psychologie. Elle connaît aujourd’hui un nouveau développement qui souligne l’indiscutable primauté de l’intersubjectivité, domaine dont la spécificité est désormais consacrée.
Ce recueil propose des éclairages multiples à l’heure où de nouvelles parentalités bousculent les organisations traditionnelles.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN20 - Printemps 2008 - LA RECONNAISSANCE DANS LES LIENS DE FAMILLE

Sous la direction de Anne Loncan et Alain Lafage
Donner un prénom à un nouveau-né : une reconnaissance symbolique première, socle sur lequel prendront appui tous les processus ultérieurs de reconnaissance. Comment se construit la reconnaissance mutuelle entre les différents membres d’une famille ? Telle est la question au cœur de ce numéro du Divan. Question essentielle pour comprendre les psychopathologies qui touchent la famille. Les liens intrafamiliaux sont malmenés par les turbulences qui traversent la famille de manière aiguë ou chronique. L’autre le plus proche n’est pas ou plus reconnu comme tel. À la blessure infligée par cette perte de reconnaissance s’associe la quête désespérée d’une harmonie des liens à atteindre ou à retrouver. Reconnaître l’autre, c’est du même coup s’identifier comme lié à lui. Responsabilité, solidarité, partage d’émotions, d’affects, de fantasmes… seront abordés dans ce numéro. L’amplitude et la qualité de la reconnaissance mutuelle définissent un vaste champ où la psychopathologie va de l’autisme à la névrose en passant par les liens pervers. Comment le thérapeute familial peut-il aider à retisser ces liens intrafamiliaux ? Ce numéro propose des réponses et ouvre des voies de réflexion.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN19 - Automne 2007 - RENCONTRES ENTRE CULTURES ET FAMILLES

Sous la direction de Serge Arpin
La famille se construit au sein d’une culture ; elle vit sous l’égide d’organisateurs psychiques en lien étroit avec les organisateurs socioculturels. Les auteurs de ce numéro du Divan familial mettent l’accent sur l’émer-gence, dans une même culture, de problématiques nouvelles qui repoussent les limites de ce qui est généralement admis comme allant de soi. Ils observent le développement d’un phénomène préoccu-pant : des familles en marge de la société et en perte de repères identitaires. Comment le thérapeute familial peut-il aborder les conflits culturels au sein d’une même famille ? Comment peut-il aider ces familles ? Ce recueil ouvre des voies de réflexion.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN18 - Printemps 2007 - LA FAMILLE EN QUETE D AUTEURS

Sous la direction de Élisabeth Darchis, de Evelyn Granjon et de Carole Hamel
Le désarroi qui touche aujourd’hui les familles ne serait-il pas en rapport avec une rupture du lien aux pères fondateurs, aux ancêtres ? Le relâchement des liens transgénérationnels laisse souvent les familles en quête «d’au-teurs» de remplacement : des maîtres dans les sectes ou les mouvements idéologiques extrémistes… Ce numéro du Divan familial se penche sur le transgénérationnel et s’intéresse aux liens qui unissent tous les membres de la famille. Il montre comment la thérapie familiale contribue à restaurer le soi familial pour lui permettre d’accéder à une cohérence perdue ou encore jamais atteinte. Secrets, non-dits et ruptures peuvent dès lors être intégrés comme héritage familial, offrant une base plus sûre à chacun et une continuité familiale retrouvée.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN17 - Automne 2006 - LES CONJUGAISONS DU TRANSFERT

Sous la direction de Anne Loncan
Le transfert, dans ses aspects positif et négatif, est le pivot du processus thérapeutique. Il témoigne pour le patient d’affects qui, pour avoir eu cours antérieurement, se répètent dans la cure. De son côté; l’analyste fait l’expérience de mouvements de contre-transfert conco-mitants, qui répondent à des formes du transfert. Transfert, contre-transfert et inter-transfert sont à l’ordre du jour de ce numéro du Divan familial.
Ces notions sont, en effet, particulièrement opérantes en psychanalyse de couple, de groupe et de famille où la multiplicité des relations en jeu donne au transfert un caractère central. Au carrefour de la théorie et de la clinique, ce numéro éclaire les liens fondamentaux entre les multiples aspects du transfert et les cures familiales, dont il est devenu, à l’instar des dynamiques groupales en général, le passage obligé et l’outil majeur.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN16 - Printemps 2006 - JEU ET CREATIVITE

Sous la direction de Anne Loncan et de Christiane Joubert
Jeu, dessin, modelage… la créativité est devenue désormais «la voie royale» en thérapie d'enfant. Elle facilite les associations, le travail préconscient, l'accès à la symbolisation… En psychanalyse familiale, ces techniques sont aujourd’hui très utilisées. Elles permettent aussi une créativité originale, qui donne accès à l’infantile en chacun des membres de la famille. Les fantasmes groupaux familiaux et le fonctionnement inconscient familial s’y révèlent.
Quelles techniques de médiation privilégier dans chaque situation ? Pourquoi, quand et comment les introduire ? Comment intégrer ces productions dans les interventions thérapeutiques ? Autant de questions auxquelles ce numéro du Divan familial apporte des réponses.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN15 - Automne 2005 - LES LIENS FAMILIAUX AUJOURD HUI

Sous la direction de Anne-Marie Blanchard et de Bernard Savin
De quoi sont faits les liens familiaux ? Comment les changements que connaît la famille aujourd’hui atteignent-ils les liens inconscients entre ses membres ? Violences, ruptures, migrations… les liens familiaux sont soumis à un environnement social et culturel particulièrement mouvant. Ce numéro du Divan analyse les conséquences de ces changements sur le couple et la famille. Il étudie leur retentissement sur la qualité et l’intrication des liens.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN14 - Printemps 2005 - LES METAMORPHOSES FAMILIALES

Sous la direction de Alberto Eiguer et de Evelyn Granjon
Divorce, monoparentalité, recomposition, adoption, homoparentalité, effacement des limites… sont désormais au cœur de la clinique de la famille moderne et du couple. Quels sont les effets cliniques de ces métamorphoses familiales ? Quelles sont leurs conséquences psychopathologiques ?
Les contributeurs de ce numéro du Divan familial s’interrogent sur ces mutations mais aussi sur les aspects invariants qui, hier comme aujourd’hui, fondent une famille. Liens d’alliance, courants de l’attachement, en première ligne des processus fondateurs de la famille, sont abordés ici avec une acuité renouvelée, à travers des approches théoriques et des exemples cliniques.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN13 - Automne 2004 - HOMOSEXUALITE ET PARENTALITE

Sous la direction de Anne Loncan et de Rosa Jaitin
Autrefois, pour de nombreux gays et lesbiennes, la famille représentait au mieux une façade, souvent une prison. Aujourd’hui, elle est désormais perçue comme une formule de vie enviable et les familles recomposées homoparentales ne se cachent plus. En revanche, la procréation par des couples homosexuels demeure un sujet sensible. Cette procréation implique en effet des montages inédits, souvent interdits. Elle induit également un trouble de la filiation ainsi qu’une modification des rôles traditionnellement dévolus à chaque sexe sur le plan parental. Ce numéro du Divan familial s’interroge sur l’apport que les praticiens de la thérapie familiale psychanalytique peuvent fournir à ces questions. Il met en avant les ressources psychiques susceptibles d’être mobilisées dans ce cadre en faveur d’un équilibrage des liens intrafamiliaux.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN12 - Printemps 2004 - ADOPTIONS

Sous la direction de Michel Arnaud, de Evelyne Grange-Ségéral et de Evelyn Granjon
Les pratiques de l’adoption ont profondément évolué au cours du XXe siècle, tant sur le plan légal que sur le plan idéologique. L’adoption, marquée par l’internationalisation, concerne désormais des familles déjà constituées, recomposées ou homoparentales.
Ce numéro du Divan familial nous présente les différentes facettes de la situation adoptive, l’importance croissante apportée à la filiation symbolique et étudie la construction du lien adoptif. Il s’agit d’un vaste sujet d’étude qui interroge tout à la fois les processus de transmission, le poids de l’héritage génétique, celui du legs généalogique et celui des fantasmes de roman familial.
Prix au numéro (France) : 23 €



DIVAN11 - Automne 2003 - L INTIME ET LE PRIVE DANS LA FAMILLE

Sous la direction de Bernard Chouvier, de Maryvonne Barraband et de Martine Mercier
Les expériences intimes, dans l'aire privée de la famille, couvrent un large spectre, des plus profondes à celles qui sont aux confins du sujet ou du groupe. Ce numéro tente d'approcher leur statut métapsychologique, en dépit du brouillage qu'induisent les mutations sociales et familiales. Les impératifs d'étanchéité, de transparence ou d'exhibition pèseraient-ils sur les liens familiaux ?
Prix au numéro (France) : 23 €

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DIVAN48 - Partages et confluences

Sous la direction de Anne Loncan.

L’interdisciplinarité peut-elle accroître les potentialités de la psychanalyse familiale et celles des autres approches thérapeutiques ou éducatives qui la côtoient ?

La psychanalyse familiale se distingue parmi les dispositifs thérapeutiques en s’adressant à la famille considérée dans sa groupalité comme un patient. Elle se préoccupe aussi de l’environnement du sujet hors de sa famille et montre la pertinence de son approche au sein de l’institution, chambre d’écho pour les liens intrafamiliaux lestés de souffrance, voire de violence.

L’interdisciplinarité peut-elle accroître les potentialités de la psychanalyse familiale et celles des autres approches thérapeutiques ou éducatives qui la côtoient ? Ces interrogations conduisent à explorer des pistes nouvelles, notamment en période de pandémie où les modalités de contact sont bouleversées. Et cela impose d’aborder la place des professionnels, des enfants et de leur famille face à des problématiques renouvelées par les avancées de la science et aussi différentes que l’acquisition du savoir ou l’identité de genre.

Avec le soutien du CNL.

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Prix au numéro (France) : 23 €